Ici, on se prénomme Louis de père en fils et cela fait plus de 200 ans que la tradition perdure. Car il s’agit bien d’une tradition familiale, une lignée bourguignonne nommée Latour ; Louis-Fabrice est le dernier de cette saga.
Louis Latour possède 10 hectares en Corton-Charlemagne et 17 en Corton, complétés par des vignes en Gevrey-Chambertin, Vosne-Romanée et Puligny-Montrachet, soit 48 hectares. Avec les acquisitions des maisons Simonnet-Febvre à Chablis, et Fessy en Beaujolais, le portefeuille atteint son apogée.
À côté des domaines, le négoce recouvre toutes les appellations bourguignonnes, ardéchoises ou varoises, avec des achats de raisins ou de vins (« sur les petites quantités, on préfère acheter les vins, en fournissant les fûts », indique Christophe Deola, le directeur technique). Ces blancs (60 %) et rouges (40 %) sont transparents avec leur origine : clairement identifiés “négoce”, ils sont vinifiés au Clos Chameroy, tandis que les vins du domaine passent par le château Corton Grancey…